Penser et vivre cheval
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Equitation éthologique en Gironde. Le cheval et nous en harmonie
 
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 Article de John Lyons (Perfect Horse 01/2006)

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MessageSujet: Article de John Lyons (Perfect Horse 01/2006)   Article de John Lyons (Perfect Horse 01/2006) EmptyDim 8 Jan - 19:56

[Traduction rapide que je vous propose …d’un texte important de John Lyons à paraître dans le numéro de janvier 2006 « The Perfect Horse »]

Les techniques doivent changer, mais non les grands principes, si tu trouves une meilleure manière pour réaliser ton objectif.


Auparavant, un homme sage m’a dit que certains hommes ont 20 ans d’expériences accumulées alors que d’autres ne font que répéter une année d’expériences 20 fois. J’ai décidé d’être une personne qui apprend continuellement, et non pas de me reposer sur ce que je savais déjà. Aussi, je cherche toujours des chemins meilleurs pour faire ce que je fais, tant sur le plan personnel, que dans l’éducation des chevaux. Je cherche toujours à améliorer ma technique sans m’éloigner des principes fondamentaux qui gouvernent un bon apprentissage. Avec les années, lorsque j’ai pu trouvé de meilleurs moyens d’éducation, je me suis adapté.

[…] La clé est de rester ferme aux principes d’apprentissage, d’écouter le cheval, et d’utiliser le bon sens pour les exercices particuliers. Je me suis mis à parler en terme d’enseignement plutôt que d’apprentissage.

[…] Je me suis donné le défi de devenir non seulement un bon éducateur de chevaux, mais aussi, de trouver (toujours) une meilleure approche. J’ai commencé avec le plus évident, à savoir que le professeur connaît plus que son élève et que la connaissance de l’élève est le miroir de son professeur. Je devais trouver comment éduquer un cheval en enseignant, et non pas en punissant un comportement non voulu. Il était manifeste que si je me blessais, le cheval ou bien se blessait ou bien était moins calme à la fin de la leçon qu’au début ; et ceci est devenu mon critère de sélection des moyens d’apprentissage.

Puisque l’apprentissage ou l’éducation des chevaux consiste à enseigner notre cheval, j’ai travaillé à simplifier mes pensées. Ceci m’a conduit à me concentrer sur un pas à la fois. Au lieu d’essayer de bouger tout le cheval quelque part, j’ai appris à me concentrer à faire bouger un pied dans la bonne direction. En divisant les leçons en petites étapes intermédiaires, j’ai trouvé que l’apprentissage allait, en fait, beaucoup plus vite.

Je me suis toujours posé cette question : « Qu’est-ce qui est le plus facile pour le cheval, ceci ou cela ? » comme un moyen pour trouver une technique.

[…] Les chevaux peuvent résister fort en licol. Il m’a semblé, après réflexion, que lors de mon travail avec le cheval, celui-ci résistait moins fort et moins longtemps avec une seule rêne. C’est-à-dire qu’il obtenait une cessation de pression plus rapide. Aussi j’ai commencé à éduquer mes chevaux avec le bridon, car cela leur était plus facile.

En enseignant à mon cheval de baisser sa tête ou de bouger son corps en réponse à la rêne, j’ai trouvé que je pouvais contrôler mon cheval plus facilement et sans l’effrayer ni le heurter. […]

Des années avant, j’utilisais le round-pen comme point de départ de mon travail. L’idée consistait à se baser sur le langage du troupeau afin d’expliquer à mon cheval que je pouvais le contrôler sans le blesser. Je continue cela avec des chevaux dangereux. Mais, si je peux raisonnablement manier un cheval, je commence par le brider et lui enseigner le langage de la rêne. Car les chevaux apprennent vite et ne développent pas certaines complications, et le temps d’apprentissage est encore plus court.

J’ai toujours su que le contrôle est la clé. [Ensuite, John Lyons note que beaucoup de gens cherchaient à l’imiter sans comprendre la logique du round-pen].

Devinez ? J’ai trouvé que je contrôlais mon cheval jusqu’au moment où je lui mettais la selle et m’en éloignais. [Ensuite, John Lyons, précise que souvent le cheval partait en rodéo]. Je voulais éviter cela.

Avec le temps, j’ai appris qu’en inversant mon processus d’apprentissage – enseigner au cheval le langage de la rêne d’abord – je pouvais contrôler tous ses mouvements, sans ou avec la selle. C’est pourquoi je commence toujours l’éducation de mon cheval avec le bridon. Ensuite, je fais le travail en liberté, le cheval est déjà attentif à moi et apprend plus rapidement. [Ensuite, John Lyons commence à justifier son choix du mors à aiguilles].

[…] J’ai développé tout un langage du mors. Chaque rêne parle à un coté de la bouche du cheval. Dès lors au lieu d’utiliser les deux rênes ensemble – ce qui revient à dire 2 rênes équivaut à une aide – j’éduquais mon cheval à répondre à chaque rêne prise séparément. Alors lorsque j’utilisais mes deux rênes, je possédais deux plus de mots pour communiquer mes pensées à mon cheval. [Ensuite, John Lyons résume le principe de son apprentissage : la pression de la rêne motive, la cessation apprend].

Au lieu du système compliqué des aides - langage corporel, voix, poids, jambes et rênes – j’ai choisi de simplifier et d’utiliser une rêne pour parler à différentes parties du cheval, à la faon dont on utiliser le téléphone pour appeler plusieurs personnes. C’est cela qui m’a conduit à penser à la rêne comme langage de communication. Je savais aussi que les chevaux apprennent vite les procédures d’exercices, et qu’il pouvaient pour certaines choses être capable de lire notre propre pensée. [Ensuite, John Lyons parle de ce langage de la rêne qu’il a développé « Giving To The Bit » selon plusieurs étapes].

[…] Je devais enseigner le langage de la rêne de la même manière que l’on apprend à un enfant à lire et écrire, une lettre à la fois.

Le cheval est immobile, je prends lentement le mou de la rêne, ma main fixée à la selle, et j’attends que le cheval bouge avec énergie son nez du même coté. Il fallait au moins 3500 « baby gives » avant que le cheval réponde à chaque demande. De plus j’étais gêné par le fait que le cheval résistait longtemps avant de réaliser qu’une cessation de la pression était possible. […] J’ai aussi remarqué que les jeunes chevaux étaient plus légers en main lorsque j’utilisais la rêne pour leur faire bouger les hanches et comprenaient plus vite le « give » system que les autres chevaux n’ayant appris que le « baby give ».

De plus, j’ai appris qu’enseigner le « baby give » isolait le mouvement de la tête du reste du corps du cheval. Je ne pouvais plus utiliser la rêne seule pour diriger. En connectant la rêne aux hanches d’abord, puis m’occupant de la position de la tête ensuite, j’avais un meilleur contrôle et le cheval apprenait plus vite. [Ensuite, John Lyons précise aussi qu’il a changé sa manière de demander la flexion latérale d’encolure. Avant il laissait le cheval donner sa tête beaucoup sur le coté. Ce qu’il fallait ensuite corriger. Maintenant il corrige avec une seule rêne en avançant la main vers les oreilles du cheval tout en maintenant la tension dans la rêne].

Je pensais que je faisais bien en montant mon cheval (zip) sans bridon. Bright Zip était sûrement le meilleur des chevaux sans bride dans le pays. J’avais 4 spots sur chaque coté que j’utilisais comme des boutons pour lui dire ce que je voulais. Cela marchait bien – au début. Puis, je trouvai que Zip devenait plus lourd, moins rassemblé. […]

Je travaillais un coté du cheval après l’autre, et chaque coté jusqu’à ce que le cheval comprenne toute la leçon. Maintenant, je trouve que de changer souvent de cotés, facilite l’apprentissage de la leçon. Avant je laissais mon cheval marcher d’une manière ‘relâchée’ ; maintenant je le place dans une bonne position.

[…]
L’important, c’est de vouloir se poser la double question, « Existe-t-il une meilleure manière de faire? » et « Est-ce que je peux diviser la leçon en plusieurs étapes afin que cela soit plus facile pour mon cheval ? » Si la réponse est « oui » à chacune des 2 questions, alors tu es en train d’améliorer l’éducation de ton cheval. Et si tu es heureux avec ce que tu fais maintenant, alors ne change rien.


Exemples d’autres changements dans l’éducation du cheval.

Avant: Les travail à pied et monté étaient des systèmes d’apprentis-sage séparés. Le travail à pied comportait de nombreuses étapes dans les plans de séance.

Aujourd’hui: Apprendre le langage de la rêne immédiatement, de telle sorte que l’on enseigne les aides à cheval depuis le sol. Elimination de la nécessité de plusieurs exercices au sol. Un seul système unique.

Avant: Travail en liberté d’abord. Puis désensibilisation et sanglage/selle. Enfin travail à une rêne.
Aujourd’hui: travail à une rêne, puis désensibilisation et sanglage/selle et enfin travail en liberté.

Avant: Seller le cheval en liberté dans le rond de longe, puis l’envoyer sur le cercle et le laisser ruer pour l’habituer à la selle.
Aujourd’hui: Selle, le cheval brider et travail à pied aussitôt. On ne lui laisse pas l’occasion de ruer.

Avant: Enseigner le langage de la rêne et contrôle du mouvement en selle. Seulement, c’est au moment où l’on a le plus besoin de contrôle (premiers pas) que l’on en a le moins.
Aujourd’hui: Enseigner le langage de la rêne à pied avant de monter. Meilleur contrôle pour les premiers pas.

Avant: 3,500 “baby gives” avec le cheval immobile. Tête “déconnectée” du corps.
Aujourd’hui: Pas de “baby gives”. Commencer par la mise en avant et utiliser la rêne pour bouger les hanches du cheval. Ne jamais prendre la rêne sans demander au cheval de bouger hanches/épaules. Connexion de la tête à son corps.

Avant: Longue promenade avec un cheval « relâché » lors de sa première sortie.
Aujourd’hui: Première sortie beaucoup plus courte, en manège et avec un cheval plus rassemblé.

Avant: Punir le cheval dans certaines circonstances.
Aujourd’hui: Utilisation du concept de remplacement afin d’occuper le cheval.

Avant: Eperons utilisés comme aide.
Aujourd’hui: Eperons disent au cheval, “Tu as oublié ma demande.”


Avant: Monter et utiliser une seule rêne, souvent, avant un travail plus avancé.
Aujourd’hui: Introduction de la seconde rêne beaucoup plus tôt.

Avant: Hanches plus actives, mais moins de contrôle.
Aujourd’hui: D’avantage de contrôle des épaules. Moins de hanches mains utilisation plus efficace.

Avant: Trot ou galop assez tôt dans le travail monté.
Aujourd’hui: Travail au pas jusqu’à ce que le cheval réponde 90%. Puis travail au trop en équilibre.

Avant: Diriger la tête du cheval.
Aujourd’hui: Diriger les hanches ou les épaules du cheval.

Avant: Focalisation sur le mouvement des pieds du cheval.
Aujourd’hui: Focalisation sur le mouvement des hanches ou des épaules.

Avant: L’apprentissage durait longtemps avec des périodes de confusion pour le cheval et de frustration pour le cavalier.
Aujourd’hui: Le cheval est plus enthousiasme dès le début. Il devient confiant car il sait que son cavalier le contrôle sans violence.
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